Plus de la moitié des travailleurs sont stressés
Écrit par Mensura (Publi-rédactionnel)
8.09.2025
Plus de la moitié des travailleurs ressentent du stress au travail. Trois quarts d’entre eux déclarent bien ou très bien gérer cette pression, selon l’enquête de Mensura menée auprès de plus de 72.000 travailleurs belges. Mais ce n’est donc pas le cas d’une personne sur quatre. La Dr Gretel Schrijvers, CEO de Mensura, estime qu’il est possible de renforcer la résilience des collaborateurs au niveau de l’organisation.
Le nombre de travailleurs en burn-out a fortement augmenté ces dernières années. Le stress au travail en est-il le principal responsable ? Pas vraiment. Bien qu’un peu plus de la moitié des Belges actifs (52%) se disent assez ou très stressés par leur travail, la majorité d’entre eux ne considèrent pas nécessairement ce stress comme quelque chose de négatif. Pas moins de trois quarts (75,8%) affirment être capables de gérer le stress de manière saine.
Le revers de la médaille est qu’un travailleur belge sur quatre n’y parvient pas et risque de souffrir de stress chronique et de problèmes de santé. Un chiffre qui n’a par ailleurs pas évolué ces dernières années. Ce stress chronique peut être à l’origine d’absences de longue durée.
Facteurs de résistance au stress
La résilience est la capacité à faire face au stress ou aux revers. Les hommes (77%) semblent légèrement plus résistants au stress que les femmes (71%). De manière générale, les jeunes de moins de 25 ans (81%) gèrent mieux le stress que les travailleurs plus âgés (74%). La fonction joue également un rôle. Les ouvriers (77%) font preuve d’une résilience légèrement supérieure à celle des employés (74%) ou des cadres et managers (72%).
Toutefois, le sexe, l’âge et la fonction ne sont pas les facteurs les plus importants en matière de résistance au stress et de résilience. Selon le modèle statistique de Mensura, les facteurs essentiels sont l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et la motivation. Si une personne parvient à maintenir un bon équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie privée, elle sera généralement mieux à même de gérer la pression et le stress au travail. La motivation est un autre facteur qui influence positivement la résilience. À l’inverse, une charge mentale et émotionnelle élevée sur le lieu de travail, tout comme une charge de travail importante, a un impact négatif.
Rôle des responsables hiérarchiques
Les supérieurs hiérarchiques ont un rôle important à jouer dans la mise en place d’un cadre de travail optimal. Ils peuvent aider leur équipe à mieux gérer la charge de travail. Par exemple, en promouvant une culture de la déconnexion, où les travailleurs ne se sentent pas obligés de consulter leurs e-mails ou de répondre à leurs appels téléphoniques en dehors des heures de travail.
Les supérieurs hiérarchiques ont également un impact important sur l’ambiance qui règne au sein de l’équipe. Ils peuvent veiller à ce que les travailleurs se sentent motivés et valorisés, et à ce qu’il y ait suffisamment de back-ups pour que l’équipe puisse continuer à fonctionner en cas d’absence.
Dernier constat tiré de l’enquête : l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est globalement satisfaisant pour la plupart des personnes interrogées. Sept travailleurs sur dix (70%) déclarent avoir trouvé un bon équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée